Parfois, il faut prendre un peu de temps pour soi.
Du temps, simplement pour se retrouver et ne pas oublier qui l'on est, ce qui nous fait vibrer,rêver, rire et sourire.
J'ai encore mille réflexions à partager mais il est temps, en cette fin d'été, d'aller se balader et découvrir quelques jolies choses.
Je suis tombé sur cette vieille chanson, découverte au lycée, entendue des centaines de fois, intemporelle.
"What i want for the young people is what i want for mysellf, and what i want for the world. A lot of people might call my views unrealistic. You know, people don't want to believe, nobody want to believe, today.
You've got to believe.... (silence)." Ben Harper.
Chacun son système de valeur, chacun ses rêves. Et quinze ans après l'écoute de cet entretien, je me rends compte être resté le même, idéaliste, plein de candeur, et cela me rassure. On retient souvent très tôt les auteurs qui nous stimulent créant ainsi un petit panthéon secret, comme autant de balises pour les années à venir.
Ni le monde du travail, ni la sinistrose des médias, encore moins le marketing auront réussi à égratigner ma volonté de croire en un monde meilleur. Si la conférence COP21 pour l'environnement semble mal débuter, et même si les états ne semblent pas avoir encore pris la mesure des bouleversements qui s'annoncent, je ne doute pas que les jeunes pousses sauront changer quelque peu les choses. We got to believe...
Quant à la chanson en elle même, n'est-elle pas universelle ?
Walk away. Ben Harper, 1994
Oh no
Here comes that sun again
That means another day
Without you my friend
And it hurts me
To look into the mirror at myself
And it hurts even more
To have to be with somebody else
And it's so hard to do
And so easy to say
But sometimes
Sometimes you just have to walk away
Walk away
With so many people « Tant de gens à aimer dans ma vie »
To love in my life
Why do I worry « Pourquoi tant me soucier de toi ? »
About one
But you put the happy « Tu m’as donné le bonheur
In my ness
You put the good times « Tu as mis du rire dans mon plaisir »
Into my fun
And it's so hard to do «C’est si dur à faire »
And so easy to say « Et si facile à dire, »
But sometimes « Mais parfois, »
Sometimes you just have to walk away « Parfois, Ii faut juste s’en aller
Walk away « S’en aller »
And head for the door « Et passer la porte »
We've tried the goodbye « On a essayé de de séparer
So many days "Tant de fois déjà
We walk in the same direction "On prend le même chemin
So that we could never stray De peur de nous égarer
They say if you love somebody "On dit que lorsqu’on aime quelqu'un
Then you have got to set them free "Il faut le laisser partir
But I would rather be locked to you "Mais j’aime mieux m'accrocher à toi
Than live in this pain and misery " Que d’affronter douleur et désespoir
They say time will "On dit que le temps arrange tout
Make all this go away
But it's time that has taken my tomorrows "Mais le temps a volé mon avenir
And turned them into yesterdays "Pour en faire du passé
And once again that rising sun "Et le soleil a peine levé
Is droppin' on down "Va se coucher
And once again you my friend " Et une fois de plus, ma chère amie
Are nowhere to be found "Je te cherche en vain
And it's so hard to do "C’est sir dur à faire
And so easy to say " Et si facile à dire……
But sometimes
Sometimes you just have to walk away
Walk away
And head for the door
You just walk away
Walk away
Tel un maitre Jedi, il me faut continuer à rassembler mon énergie, retrouver la force. Et dans cet élan, je m'évertue chaque jour à ne passer sombrer du coté obscur. Citons ici Valéry :“ Le “déterminisme” est la seule manière de se représenter le monde. Et l’indéterminisme, la seule manière d’y exister”.
Effectivement, dans une vision déterminée du monde, tout semble écrit, les trajectoires et les actes de tout un chacun faisant échos au passé, intimement lié à l'histoire des individus. Mais c'est oublier je crois, la notion de liberté intrinsèque qui nous constitue.
Alors ouais, j'ai "douillé" à mort ces temps-ci. Mais je continuerai à choisir l'indéterminisme et cracherai à la gueule du pathos. Choisissant comme futur épitaphe : Prendre cher ? oui, mais rester cool, shinny, smart, gentil, élegant, et drôle. And last but not least, stay fit.
Si au fond de moi, je n'aurais de cesse de me dire que peut-être : "dans un jour, un moi, ou un an", si effectivement je n'effacerai jamais cette idée, je me refuse à hypothéquer mon existence.
Alors bonne rentrée à tous et bientôt pour un éditorial détonnant.
chanson du matin, sabre laser en poche :
Pour finir, la chanson du moment, enjoy :
Bien à vous.
Cabourg, 2015
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