Réflexions d'un jeune pharmacien. Parce que réfléchir n'est pas une option, c'est une nécessité...
samedi 29 août 2015
La mer rouge, the walking dead, et le Daraprim
« Et sans doute notre temps… préfère l’image à la chose, la copie à l’original, la représentation à la réalité, l’apparence à l’être… Ce qui est sacré pour lui, ce n’est que l’illusion, mais ce qui profane, c’est la vérité. Mieux, le sacré grandit à ses yeux à mesure que décroît la vérité et que l’illusion croît, si bien que le comble de l’illusion est aussi pour lui le comble du sacré. »
Feuerbach (Préface à la deuxième édition de L’Essence du christianisme)
En 1967, Guy Debord dans La société du Spectacle expose en avance ce qu’allait devenir notre société. Prolongement de la critique du fétichisme de la marchandise développée par Marx des 1867 dans Le Capital.
Le spectacle est une idéologie économique, en ce sens que la société contemporaine légitime l’universalité d’une vision unique de la vie, en l’imposant aux sens et à la conscience de tous, via une sphère de manifestations audio-visuelles, bureaucratiques, politiques et économiques, toutes solidaires les unes des autres. Ceci, afin de maintenir la reproduction du pouvoir et de l’aliénation : la perte du vivant de la vie.
Aussi le concept prend plusieurs significations. Le « spectacle » est à la fois l'appareil de propagande de l'emprise du capital sur les vies, aussi bien qu'un « rapport social entre des personnes médiatisé par des images ». (1)
Ainsi, il ne s’agit pas tant de renier cette société du spectacle dans laquelle nous sommes, mais plutôt de comprendre son mécanisme, son fonctionnement, afin d’y faire face et de rester vivant.
En ce début d’année, le Spectacle n’a jamais été aussi présent. Les grands thèmes d’actualité que sont l’immigration, la crise, le réchauffement climatique, l’obsolescence programmée, nous rappellent à quel point des thématiques aussi variées sont en réalité profondément intriquées.
Pour une grande majorité, les migrants, qu’ils soient réfugiés de guerre ou politique, sont une menace, en ce sens qu’ils représentent la perte fantasmée d’un système social généreux, assuré par un État providence à bout de souffle. Pour ces béotiens, accueillir "l’Autre", c’est partager un ensemble de ressources - RSA, sécurité sociale, éducation - qui commencent à se faire rare. Mais il suffit d’une photo choc, parue dans les médias pour que ces moutons de Panurge changent d’avis. Si l’image, en substance, n’a aucune valeur informative, comment ne pas chiffrer positivement les conséquences économiques liées aux retombées publicitaires engrangées par les chaînes généralistes ayant proposé ce sujet en boucle ? Les médias, les publicitaires, le monde politique profitent habillement de ce misérabilisme mondial pour brasser de l’air et faire fonctionner ainsi leur pathétique petite entreprise personnelle.
Pour M6, ou canal plus, c’est l’occasion de faire une émission spéciale où il sera l’occasion de suivre le parcours d’un jeune rêvant de venir en Europe, traitant ainsi de façon « fun et décalée » la misère humaine. Pour France 2, c’est mettre en scène un plateau télévisé, où la brochette gouvernementale dans l’émission des paroles et des actes, par l’intermède de conseillers en communication - calibrant chaque mot - , réconfortent le peuple, dans un grand oral plein de bouffonnerie.
La vacuité des propos tenus par cette sphère médiatique n’a d’égal, peut-être, que les champs de ruine laissés derrière eux par les migrants arrivant sur nos territoires.
Plutôt que de nourrir un tel sentiment de défiance, les pays occidentaux devraient organiser un climat propice et digne pour l’accueil de ces hommes, femmes, et enfants rêvant d’une vie meilleure, qu’ils soient Syriens, Afghans, Érythréens, Irakiens où que sais-je. (2)
Dans ces zones de guerre, les nations occidentales contribuent indirectement au maintient des conflits armés, que ce soit par l’entremise des ventes d’arme, où le commerce illicite d’oeuvres d’art. (3,4)
Les armes utilisées en Syrie, pour la plupart américaines, proviennent en réalité d’une multitude de pays parmi lesquels la Russie ou la chine. L’hypocrisie des grandes nations ne cesse d’être dévoilée lorsqu’on apprend - par le biais du New York Times - comment les grands pays exportateurs d’armes se retrouvent sur l’ensemble des conflits armés, formant ainsi un grand et unique théâtre d’opération mondialisé.(3)
Dans leur entreprise furieuse de destruction des sites historiques, les oeuvres d’art pillées et revendues, rapportent tout de même 8 milliards de dollars aux djihadistes, ce qui représente leur deuxième source de financement - pour l’achat des armes mentionnées précédemment - après la vente de pétrole.
C’est dire, in fine, que le minimum, en réalité, serait d’accueillir cette population et de leur offrir les conditions d’une vie juste, après avoir fait le plein d’essence chaque matin avec du pétrole dont on ne peut exclure le fait qu’il provienne probablement de ces régions.
Leur fermer la porte, c’est oublier aussi, sûrement, l’énorme enrichissement que pourrait tirer une nation à intégrer des profils aussi divers, animés par une volonté de tout reconstruire et de s’en sortir.
Spectacle, donc, nous incitant à penser de façon uniformisée, acheter de façon standardisée, « Être » de façon aseptisée. Cette société marchande qui fait croire qu’acheter permet « d’être », et d’exister, éloigne le sujet de son essence et le déresponsabilise, en scindant l’objet de son processus de fabrication. Le Spectacle en fournissant, injectant cette valeur du « cool » tel un idéal et un absolu, occulte l’asservissement de l’homme par l’homme. Qu’importe si l’ouvrier en Chine est un esclave du capitalisme, qu’importe si l’extraction des matières premières nécessaires à la fabrication des téléphones nécessite le travail d’enfants - notamment dans les mines de Coltran - , pourvu qu’on ne le voit pas. L’humain est devenu un être « éclaté », esseulé, déshumanisé, sans repère. Le Spectacle éloigne l’individu de toute pensée, de toute critique. L’anesthésie ne prend jamais fin, offrant une nouveauté, une stimulation, à chaque instant, éloignant les individus les uns des autres, éloignant l’individu aussi bien de sa nature que de « La Nature ».
L’humain, est ainsi devenu un « insoutenable » superprédateur, en ce sens qu’il cible des proies adultes et non pas des jeunes. « Les autres prédateurs tuent en général les jeunes et les faibles, c’est-à-dire ceux qui ne se reproduisent pas. A l’inverse, nous prélevons les plus gros animaux, notamment comme trophées de chasse, qui représentent les populations les plus matures et reproductrices. Cela a un double impact sur la population exploitée, du fait des prises directes et du déficit de reproduction pour le futur. » (5)
Pauvre petit lion Cecil, si tu me lis… R.I.P !!! (6)
L’humanité en tant que « superprédateur » n’a donc que faire de la nature qui l’entoure. Il se sert, point, hypothéquant le futur, nous faisant vivre ainsi la sixième extinction animale de masse (7). Plus profond et encore plus subtile, le Spectacle, au travers son développement, transforme l’homme en un loup, pour citer ici Thomas Hobbes.
La vie ne semble plus revêtir un caractère sacré, et la souffrance d’autrui, comme aseptisée, n’évoque plus rien à des individus ou des entreprises pour lesquelles, la maladie n’est qu’un moyen de faire des bénéfices.
Aux États-Unis par exemple, le Daraprim - médicament traitant la toxoplasmose - a vu son prix bondir de 13 dollars à 750 dollars en 24H. De jeunes start-ups, en achetant ainsi, puis en revendant au prix fort d’anciennes molécules, réalisent des bénéfices incroyables.
"Il y a quelques années, le comprimé ne coûtait pourtant pas plus de 1 dollar. Son prix a augmenté une première fois en 2010, lorsque son inventeur, le britannique GSK, l’a cédé à CorePharma. Résultat : le chiffre d’affaires est passé en un an de 667 000 à 6,3 millions de dollars, pour 12 700 prescriptions. En 2014, après une nouvelle hausse de prix, les ventes ont atteint 9,9 millions de dollars, malgré une diminution du nombre de prescriptions (8 800).
Un autre exemple : la cycloserine, un antibiotique utilisé pour soigner la tuberculose. Une fois acquis par Rodelis, en août, son prix a flambé, passant de 500 à 10 800 dollars pour une boîte de 30 comprimés." (8)
Après avoir fait ce constat, cinglant, d’un spectacle envahissant, un idéalisme est-il encore possible? Peut-on vivre en dehors, si ce n’est à sa marge ?
Pour répondre à cette question, citons ici Alphonse Allais pour qui, “La vie est comme on la fait. ». Derrière cela, on devine l’idée qu’on se réalise par soi et pour soi-même, avec les gens qui nous sont chers. Dans l’excellente série dramatique Fear The Walking Dead, le monde tel que nous le connaissons n’existe plus. Des hordes de morts vivants poussent ceux qui ne sont pas infectés dans leurs derniers retranchements, où l’on se rend compte, au fil des épisodes, qu’il leur faut plus se méfier des vivants, que des morts.
« Dieu a un sens de l’humour qui m’échappe », reprise moderne et pop de Nietzche, pour qui « dieu est mort ». Non sans ironie, notre société, devenue ce qu’elle est, ne semble pas si éloignée de cette fiction. Dans les transports publiques, les masses de voyageurs anonymes n’existent que par l’utilisation des smartphones, le nez penché sur des écrans qui ne cessent de scintiller frénétiquement au travers d’applications déshumanisantes. Les rencontres amoureuses aseptisées, que ce soit par l’intermède de sites internets tels que Meetic ou Tinder, nous rapprochent du film d’anticipation Her, dans lequel Joachim Phoenix finit par tomber amoureux d’un système d’exploitation intelligent, interprété par Scarlett Johansson.
Se plonger dans la série Walking Dead c’est assister, sous le spectre sociologique, à la façon avec laquelle les humains traitent les non-humains. Et dans cette inhumanité criante, effrayante, lorsque la société n’est plus, les plus vils instincts resurgissent. Sous prétexte que la survie devient une nécessité, certains admettront que tous les prétextes sont bons, lorsque d’autres penseront toujours, que la morale restera un idéal, et un absolu.
Comment ne pas faire, des lors, un parallèle avec le traitement qui est fait aux migrants atteignant nos cotes essayant simplement de survivre.
Pour le front national, qui parle de « submersion migratoire », de villes « assiégées » (9). Les zombies sont déjà là...
En réalité, ce n’est donc pas tant des morts vivants dont il faudrait se méfier, mais bien des vivants, et de nous-même. Se perdre dans les addictions, la dépression, la compulsion, la peur de l’autre, la consommation, le travail, les nouvelles technologies, peuvent nous éloigner de l’expérience sensible, de cette empathie, de ce qui fait de nous d’authentiques être humains. La vie dans cette nouvelle ère devient donc un véritable défi, dans lequel il ne s’agit pas tant de se méfier des autres, mais de soi.
Sans rentrer dans un dogmatisme incertain, peut être faudrait-il des lors se réapproprier sa propre existence, et comprendre que nos choix ont des conséquences sur notre planète et les êtres qui nous entourent. Si la souffrance animale, et les conditions d’élevage sont inhumaines, ne faudrait-il pas réduire largement sa consommation de viande, sans pour autant devenir végétarien ?
Ne faudrait-il pas aussi, passer plus du temps dans nature, les océans, afin de comprendre, ressentir cette beauté immanente et vouloir la préserver ?
Si les réseaux sociaux et les téléphones mobiles semblent être un problème à la fois sociétal et environnemental, passons le moins de temps possible sur Facebook, et achetons un appareil qui aura la durée de vie la plus longue possible, et dont on espère qu’il aura été fabriqué dans des conditions décentes.
Plonger dans la mer Rouge m’aura rappelé à quel point les océans sont précieux et à la fois un trésor dont je ne me lasserai jamais. Comprendre, réaliser, admettre l’existence du Spectacle, c’est se donner la possibilité d’en sortir, d’exister, de partager une vie réelle, responsable et authentique. C’est à ce prix, uniquement, à ce prix que les zombies resteront dans le petit écran, et que la vie, elle, ne cessera d’être sublime.
Don’t talk, think. (The walking dead, Rick)
Bibliographie
1.La Société du spectacle.Guy debord, 1967
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Soci%C3%A9t%C3%A9_du_spectacle_%28livre%29
2. Comprendre la crise des migrants en Europe en cartes, graphiques et vidéos. Maxime Vaudano, LeMonde.fr, Septembre 2015
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/09/04/comprendre-la-crise-des-migrants-en-europe-en-cartes-graphiques-et-videos_4745981_4355770.html
3. L’armée syrienne commence à utiliser des drones russes. LeMonde.fr 24.09.15
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/09/24/l-armee-syrienne-commence-a-utiliser-des-drones-russes_4769059_3218.html
3. D’où viennent les armes de l’Etat islamique? Courrier international.Paris 28.04.15
http://www.courrierinternational.com/article/moyen-orient-dou-viennent-les-armes-de-letat-islamique
4. Du Moyen-Orient à l’Europe : un vaste trafic d’oeuvres d’art. G.Scwarz,M.Roussey. CourrierInternational.fr
http://info.arte.tv/fr/du-moyen-orient-leurope-un-vaste-trafic-doeuvres-dart
5. L’humain, un « insoutenable » superprédateur. A.Garric. lemonde.fr
http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2015/08/20/l-humain-un-insoutenable-superpredateur_4731892_1652692.html
6. Une enquête ouverte ouverte au EU apès la mort du lion Cecil. AFP. libération.fr
http://www.liberation.fr/monde/2015/07/30/etats-unis-ouverture-d-une-enquete-apres-la-mort-du-lion-cecil_1356582
7. La sixième extinction animale de masse est en cours. AFP. lemonde.fr
http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/06/20/la-sixieme-extinction-animale-de-masse-est-en-cours_4658330_3244.html
8. Le prix d’un médicament contre la toxoplasmose bondit de 5 400 % en un jour. C.Hecketsweiler. lemonde.fr 22.09.15
http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/09/22/le-prix-d-un-medicament-contre-la-toxoplasmose-a-bondi-de-5-400-en-un-jour_4767396_3234.html
9.« L’extrême droite fonde son succès sur la peur ». O.Faye. lemonde.fr 05.10.15
http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/10/05/l-extreme-droite-fonde-son-succes-sur-la-peur_4782560_823448.html
10. La deuxième vie du Fairphone, le smartphone « éthique et équitable. D.Sanz lefigaro.fr
http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2015/09/07/32001-20150907ARTFIG00025-la-deuxieme-vie-du-fairphone-le-smartphone-ethique-et-equitable.php
Mer rouge. Aout 2015
Fear the walking dead. de Franck Darabont; 2010
jeudi 6 août 2015
Star wars, Ben Harper, et quelques réflexions...
Parfois, il faut prendre un peu de temps pour soi.
Du temps, simplement pour se retrouver et ne pas oublier qui l'on est, ce qui nous fait vibrer,rêver, rire et sourire.
J'ai encore mille réflexions à partager mais il est temps, en cette fin d'été, d'aller se balader et découvrir quelques jolies choses.
Je suis tombé sur cette vieille chanson, découverte au lycée, entendue des centaines de fois, intemporelle.
"What i want for the young people is what i want for mysellf, and what i want for the world. A lot of people might call my views unrealistic. You know, people don't want to believe, nobody want to believe, today.
You've got to believe.... (silence)." Ben Harper.
Chacun son système de valeur, chacun ses rêves. Et quinze ans après l'écoute de cet entretien, je me rends compte être resté le même, idéaliste, plein de candeur, et cela me rassure. On retient souvent très tôt les auteurs qui nous stimulent créant ainsi un petit panthéon secret, comme autant de balises pour les années à venir.
Ni le monde du travail, ni la sinistrose des médias, encore moins le marketing auront réussi à égratigner ma volonté de croire en un monde meilleur. Si la conférence COP21 pour l'environnement semble mal débuter, et même si les états ne semblent pas avoir encore pris la mesure des bouleversements qui s'annoncent, je ne doute pas que les jeunes pousses sauront changer quelque peu les choses. We got to believe...
Quant à la chanson en elle même, n'est-elle pas universelle ?
Walk away. Ben Harper, 1994
Oh no
Here comes that sun again
That means another day
Without you my friend
And it hurts me
To look into the mirror at myself
And it hurts even more
To have to be with somebody else
And it's so hard to do
And so easy to say
But sometimes
Sometimes you just have to walk away
Walk away
With so many people « Tant de gens à aimer dans ma vie »
To love in my life
Why do I worry « Pourquoi tant me soucier de toi ? »
About one
But you put the happy « Tu m’as donné le bonheur
In my ness
You put the good times « Tu as mis du rire dans mon plaisir »
Into my fun
And it's so hard to do «C’est si dur à faire »
And so easy to say « Et si facile à dire, »
But sometimes « Mais parfois, »
Sometimes you just have to walk away « Parfois, Ii faut juste s’en aller
Walk away « S’en aller »
And head for the door « Et passer la porte »
We've tried the goodbye « On a essayé de de séparer
So many days "Tant de fois déjà
We walk in the same direction "On prend le même chemin
So that we could never stray De peur de nous égarer
They say if you love somebody "On dit que lorsqu’on aime quelqu'un
Then you have got to set them free "Il faut le laisser partir
But I would rather be locked to you "Mais j’aime mieux m'accrocher à toi
Than live in this pain and misery " Que d’affronter douleur et désespoir
They say time will "On dit que le temps arrange tout
Make all this go away
But it's time that has taken my tomorrows "Mais le temps a volé mon avenir
And turned them into yesterdays "Pour en faire du passé
And once again that rising sun "Et le soleil a peine levé
Is droppin' on down "Va se coucher
And once again you my friend " Et une fois de plus, ma chère amie
Are nowhere to be found "Je te cherche en vain
And it's so hard to do "C’est sir dur à faire
And so easy to say " Et si facile à dire……
But sometimes
Sometimes you just have to walk away
Walk away
And head for the door
You just walk away
Walk away
Tel un maitre Jedi, il me faut continuer à rassembler mon énergie, retrouver la force. Et dans cet élan, je m'évertue chaque jour à ne passer sombrer du coté obscur. Citons ici Valéry :“ Le “déterminisme” est la seule manière de se représenter le monde. Et l’indéterminisme, la seule manière d’y exister”.
Effectivement, dans une vision déterminée du monde, tout semble écrit, les trajectoires et les actes de tout un chacun faisant échos au passé, intimement lié à l'histoire des individus. Mais c'est oublier je crois, la notion de liberté intrinsèque qui nous constitue.
Alors ouais, j'ai "douillé" à mort ces temps-ci. Mais je continuerai à choisir l'indéterminisme et cracherai à la gueule du pathos. Choisissant comme futur épitaphe : Prendre cher ? oui, mais rester cool, shinny, smart, gentil, élegant, et drôle. And last but not least, stay fit.
Si au fond de moi, je n'aurais de cesse de me dire que peut-être : "dans un jour, un moi, ou un an", si effectivement je n'effacerai jamais cette idée, je me refuse à hypothéquer mon existence.
Alors bonne rentrée à tous et bientôt pour un éditorial détonnant.
chanson du matin, sabre laser en poche :
Pour finir, la chanson du moment, enjoy :
Bien à vous.
Cabourg, 2015
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